Dans L’Enfant Gigogne , Jean-Paul Fluteau explore comment les traumatismes de l’enfance se figent dans notre inconscient, créant des “enfants intérieurs” blessés qui influencent nos comportements et nos émotions à l’âge adulte.

Le terme “Enfant Gigogne” est une métaphore inspirée des poupées russes, illustrant comment des expériences traumatisantes précoces se pétrifient dans notre mémoire, formant des couches successives d’enfants intérieurs blessés. Ces enfants intérieurs, ou “enfants fantômes”, restent enfouis dans notre inconscient, mais leurs émotions non résolues continuent d’influencer subtilement notre vie quotidienne.

Ces enfants intérieurs se manifestent souvent par des réactions émotionnelles disproportionnées ou des comportements incontrôlables, tels que des phobies, des dépressions, des troubles alimentaires, des problèmes sexuels, ou des difficultés relationnelles. Face à ces situations, il n’est pas rare de se dire : “C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher !” Ces réactions sont les appels à l’aide de nos Enfants Gigognes, cherchant à attirer notre attention sur des blessures non cicatrisées.